Bois Salève au Pas de l´Echelle (v. 1940)

Après la Grande Guerre, Bois Salève abrita un préventorium pour enfants d’anciens combattants. Puis, faute de fonds, il ferma ses portes en 1932. C’est à cette époque que, Louis Olivier (1864-1940), député-maire du XIIIe arrondissement de Paris, président de la Protection mutuelle des cheminots français, visite cette propriété et décide de l’acquérir pour cette Société. D’importantes transformations sont effectuées et, le 9 mai 1934, Pierre-Étienne Flandin (1889-1958), président du Conseil, inaugure le Centre de récupération sociale en présence de Paul Claudel (1868-1955), ambassadeur de France. Jusqu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale, de nombreux cheminots viendront passer leur convalescence dans ce centre.

Sur cette photo prise vers la fin des années 1930, près de 38 personnes sont réunies dans la salle des fêtes de la « Grande Maison » de Bois Salève près d’un pianiste chauve à grande barbe : que font-ils ? qui sont-ils ? Peut-être que ces personnes assistent à un spectacle accompagné au piano. Comme la scène est vide, cela peut être des danses, une chorale, un humoriste, une pièce de théâtre... Ce qui est bizarre, c'est que le piano tourne le dos à la scène. Ferait-il chanter le public ?

Pour en savoir plus sur Bois Salève et Étrembières, lire l’ouvrage « Étrembières, d’hier à aujourd’hui, 2005 ».

Merci à J.-C. et M. Porée.

Collection G. Lepère.