Les ponts de la Caille vus d'avion

Vue aérienne des deux ponts de la Caille jetés au-dessus du torrent des Usses qui rejoint le Rhône en amont de Seyssel ; à gauche, Allonzier, et à droite, Cruseilles au loin.

Les anciens bâtiments des Bains de la Caille sont visibles au fond de la gorge.

Après la Première Guerre mondiale, un nouveau pont au-dessus des Usses est envisagé pour la ligne ferroviaire d’intérêt local d'Annecy à Saint-Julien-en-Genevois ; le 15 mai 1923, les travaux d'infrastructure sont adjugés à l'entreprise Beaudet, Donon et Roussel de Paris. Tout doit être terminé en juillet 1925.

Le vieux pont suspendu Charles-Albert ne pouvant supporter une charge importante un second pont de la Caille fut jugé nécessaire ; l'ingénieur Albert Caquot (1881-1976) projeta sur la gorge un arc unique en béton non armé longitudinalement d'une ouverture de 140 mètres, constituant à l'époque (1926) le record du monde de portée pour une arche. Les délais des travaux d'infrastructure de la ligne sont tenus, mais entre temps un service d'autocars se développe ; le chantier est abandonné. Le 10 mars 1936, la ligne est déclassée. Le pont ne verra jamais passer les trains pour lesquels il a été construit.

Depuis 2008, ces deux ponts sont complétés par le viaduc de l’autoroute A 41 reliant Annecy et Genève, via le tunnel sous le mont Sion.

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Collection G. Lepère.